Ecriture et dessin
Dimanche 22 Juin 2014
Un après-midi au jardin Daubigny
Un dimanche après-midi dans le jardin de la maison-atelier de Daubigny ce n’est pas, soyez en certain, n'importe quel dimanche. Le chat de la maison traverse la pelouse ou plutôt le tapis de mousse, longe la haie d’arbustes, jette un regard sur moi, puis il passe près du banc de pierre sous l’orme, là même ou je siège pour rédiger ces quelques lignes. Un chat gris anthracite, poil soyeux, avec des pattes blanches comme si il avait mis ses chaussons de danse, il fait son tour de jardin comme un vieux briscard ce jeune minet, indifférent aux touristes qui visite ce lieu chargé d’histoire de la peinture impressionniste.
Du fond du jardin la vue est saisissante, comme un cône de verdure qui se termine par la maison-atelier du peintre Daubigny. En premier plan mon exposition, mes Gardiens des Près, ils trônent avec majesté dans ce cadre reposant, faisant corps avec l’espace. Ils ont planté leurs pieds dans la pelouse, eux aussi s’amusent des visiteurs qui flânent dans le jardin. Intérieurement ils rient des observations faîtes les concernant, je viens souvent à leur rescousse pour rétablir la vérité sur leur origine. Près de la maison sous un petit arbre taillé en parasol, quelques personnes moins pressées prennent le temps d une pause sérénité, se laissant bercer par le silence rythmé par le chant de quelques oiseaux. L’allée qui serpente crisse, quelques jambes déambulent vers le fond du jardin, une quête étonnante, la petite passerelle qui ouvre le sésame vers un autre carré de verdure.
Un après-midi au jardin de Daubigny, c est une petite carte postale de mots qui se faufilent entre les images Smartphones à gogo d un méli-mélo d’humains.
Un dimanche après-midi dans le jardin de la maison-atelier de Daubigny ce n’est pas, soyez en certain, n'importe quel dimanche. Le chat de la maison traverse la pelouse ou plutôt le tapis de mousse, longe la haie d’arbustes, jette un regard sur moi, puis il passe près du banc de pierre sous l’orme, là même ou je siège pour rédiger ces quelques lignes. Un chat gris anthracite, poil soyeux, avec des pattes blanches comme si il avait mis ses chaussons de danse, il fait son tour de jardin comme un vieux briscard ce jeune minet, indifférent aux touristes qui visite ce lieu chargé d’histoire de la peinture impressionniste.
Du fond du jardin la vue est saisissante, comme un cône de verdure qui se termine par la maison-atelier du peintre Daubigny. En premier plan mon exposition, mes Gardiens des Près, ils trônent avec majesté dans ce cadre reposant, faisant corps avec l’espace. Ils ont planté leurs pieds dans la pelouse, eux aussi s’amusent des visiteurs qui flânent dans le jardin. Intérieurement ils rient des observations faîtes les concernant, je viens souvent à leur rescousse pour rétablir la vérité sur leur origine. Près de la maison sous un petit arbre taillé en parasol, quelques personnes moins pressées prennent le temps d une pause sérénité, se laissant bercer par le silence rythmé par le chant de quelques oiseaux. L’allée qui serpente crisse, quelques jambes déambulent vers le fond du jardin, une quête étonnante, la petite passerelle qui ouvre le sésame vers un autre carré de verdure.
Un après-midi au jardin de Daubigny, c est une petite carte postale de mots qui se faufilent entre les images Smartphones à gogo d un méli-mélo d’humains.
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